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Commentaire de l'éditeur : Je vois vraiment quelque chose

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Il est juste de dire que le Salon de l'aéronautique de Paris est un événement important dans le calendrier de l'aérospatiale. Eh bien, quand je dis grand, je veux dire si grand que mon application pour téléphone portable a parcouru près de 30 milles à pied pendant les trois jours où j'y ai assisté.

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C'était ma sixième visite, et j'ai eu l'impression que le Salon de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris faisait du surplace, car il n'y avait rien de particulièrement nouveau ou d'exceptionnel dans le domaine de la fabrication. Tous les suspects habituels étaient là : les bras robotiques tournoyaient et les cartes d'Industrie 4.0 naviguaient, mais un message primordial est que notre industrie a besoin d'une conscience plus " verte ".

Aussi louable que soit la réduction des émissions, les préoccupations environnementales croissantes peuvent constituer une menace pour les livraisons d'avions et l'opinion générale est que les OEM cherchent de plus en plus à " décarboniser " l'aviation.

Pour créer une bouffée d'air frais, Aleo - la mascotte du Salon de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris - a défilé dans les allées - son comportement me rappelle un étranger du film Prométhée. Certaines personnes ont peur des clowns et il y a un mot pour ça : Coulrophobie. Oleo a eu un effet similaire sur moi. Néanmoins, il sourit et salua courageusement, et me laissa un bref moment pour oublier mes pieds qui me donnaient des palpitations.

Organisateurs du salon, le GIFAS sera satisfait que l'édition 2019 ait compté près de 2 500 exposants. Le salon a également accueilli plus de 300 000 visiteurs uniques, dont 40 % venant de l'étranger. Cela dit, il n'y a pas grand-chose d'autre que le peu d'informations disponibles sur le site Web du Salon de l'aéronautique de Paris, si ce n'est que des contrats d'une valeur de 140 milliards $ ont été signés.

Donc, le Salon de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris, c'est une affaire d'importance. Au bout d'une journée de marche, j'étais convaincu que la courbure de la terre était visible au bout de la piste du Bourget, mais c'était peut-être un mirage.