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#Actualités du secteur
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Le PDG d'Embraer vante les mérites écologiques des E-Jets et du Future Propjet
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Selon Arjan Meijer, PDG d'Embraer Aviation Commerciale, Embraer dévoilera début novembre une série de modèles conceptuels utilisant des technologies destinées à atteindre l'objectif de l'industrie aéronautique, à savoir des émissions nettes de carbone nulles d'ici 2050.
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La feuille de route technologique vers des émissions zéro pour les avions régionaux de l'avionneur fait partie d'un ensemble complet d'engagements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) annoncés par le constructeur brésilien en août. "Les deux premiers objectifs ESG concernaient la réduction des émissions en interne, au niveau de l'entreprise", a déclaré M. Meijer à l'AIN en marge de l'assemblée générale annuelle de l'Association internationale du transport aérien, qui s'est tenue récemment à Boston. "Le troisième champ d'application concerne le produit et la manière dont nous nous efforcerons d'atteindre un taux net de CO2 [vol] nul en 2050."
Embraer explore diverses voies technologiques pour accélérer le déploiement du transport aérien régional à émissions nulles, notamment la propulsion entièrement électrique, les avions alimentés en carburant aviation durable (SAF) et en hydrogène, et les solutions hybrides combinant l'électrification avec le SAF ou l'hydrogène. L'avionneur développera un démonstrateur fonctionnant à l'hydrogène, a confirmé M. Meijer, bien qu'il ait refusé de révéler quelle plate-forme - le jet E2 ou le turbopropulseur de 70 à 90 places à moteur arrière prévu - la société utiliserait pour tester la technologie de l'hydrogène. Tous les concepts de durabilité ne déboucheront pas sur une application commerciale, mais "Embraer est [active] dans le segment des avions de moins de 150 sièges... c'est sur notre marché que les nouvelles technologies émergeront en premier", selon M. Meijer. De plus, a-t-il ajouté, Embraer adopte une culture de sous-promesses et de surpromesses, et elle tiendra son engagement historique de mettre sur le marché les avions les plus rentables et les plus durables.
M. Meijer s'est dit confiant dans le fait qu'Embraer tiendra sa promesse d'émissions aéronautiques nettes nulles grâce à l'établissement transversal de l'équipe d'ingénierie du groupe et à ses progrès dans le développement de technologies "perturbatrices". Parmi les projets en cours, citons les travaux de sa filiale Eve Urban Air Mobility Solutions sur une plateforme eVTOL pour quatre passagers, d'une autonomie de 60 miles, la campagne d'essais en vol de son premier avion de démonstration entièrement électrique, un avion de récolte EMB-203 Ipanema modifié, et le développement du concept de transport utilitaire à décollage court (STOUT) en coopération avec l'armée de l'air brésilienne. L'avion STOUT utilisera une propulsion hybride, avec des turbopropulseurs et des moteurs électriques ; il pourra voler jusqu'à une distance de 1 310 nm avec une charge de trois tonnes.
Dans l'attente de l'applicabilité des nouvelles technologies aux lignes d'avions d'Embraer, l'avionneur prévoit que ses jets E2 et E1 obtiendront la certification pour l'utilisation de 100 % de SAF d'ici quelques années. "Nous sommes conscients de la nécessité du SAF", a souligné M. Meijer. Le passage du kérosène d'origine fossile au SAF permet à une compagnie aérienne de réduire immédiatement ses émissions de CO2, a-t-il ajouté, tout en décrivant la disponibilité et l'évolutivité du SAF vert - et de l'hydrogène vert à plus long terme - comme un "grand défi"
Le turbopropulseur prévu par Embraer arrivera sur le marché en étant 100 % conforme au SAF, a noté M. Meijer. La société prévoit de décider à la fin de 2022 si elle lancera le programme de turbopropulseurs ; l'entrée en service aurait lieu cinq ans plus tard.
Meijer, qui est devenu président et PDG d'Embraer Commercial Aviation en juin 2020, a exprimé son optimisme quant à une reprise du marché. "Le consensus général lorsque nous parlons aux compagnies aériennes est qu'elles commencent à voir la lumière au bout du tunnel", a-t-il déclaré. De plus, il pense que la pandémie a stimulé une nouvelle demande pour les E-jets de l'avionneur brésilien, car Covid-19 a mis en évidence l'importance des voyages aériens régionaux, alors que les compagnies aériennes sont devenues plus averses au risque dans leurs achats de flotte. "Avant Covid, les compagnies aériennes voulaient de plus gros avions, en ne regardant que le coût unitaire par siège. Nous pensons qu'elles deviennent plus agiles et optent pour des appareils présentant un meilleur profil de risque [comme les E-jets]", affirme M. Meijer. Plusieurs appels d'offres annoncés récemment concernent des avions régionaux de moins de 150 sièges, ce qui, selon M. Meijer, prouve que les compagnies aériennes considèrent de plus en plus les E-jets comme un complément parfait aux avions de ligne à fuselage étroit, car ils offrent une certaine souplesse dans la planification du réseau et la possibilité de répondre aux changements futurs de la demande.
Parmi les contrats conclus cette année, citons la vente de 16 nouveaux E175 de 76 places à SkyWest pour une exploitation par Delta Air Lines et de huit nouveaux E175 pour une exploitation par Alaska Airlines, la vente de neuf E175 à Alaska Air Group et à sa filiale Horizon Air, ainsi que la commande ferme de 30 E195-E2 par la compagnie canadienne Porter Airlines, assortie d'options pour 50 autres appareils.
Embraer n'a toutefois pas participé à l'appel d'offres d'Italia Trasporto Aereo (ITA), bien que le prédécesseur d'ITA, Alitalia, ait exploité 15 E175/190. ITA a décidé de choisir un seul fournisseur, l'européen Airbus, pour le renouvellement de sa flotte d'avions à large fuselage, à fuselage étroit et d'avions régionaux. M. Meijer a déclaré qu'il ne pense pas qu'une combinaison Embraer-Boeing aurait remporté l'appel d'offres à fournisseur unique, car "ITA était destinée à choisir Airbus dès le départ"